Céréales
Marché céréalier calme et sans grandes variations de prix
La stabilité des cours des céréales s’inscrit dans un contexte de marché lourd en volume et sans éléments nouveaux concernant les fondamentaux. Sur le marché mondial, l’origine France peine à trouver des débouchés en blé tendre.
La stabilité des cours des céréales s’inscrit dans un contexte de marché lourd en volume et sans éléments nouveaux concernant les fondamentaux. Sur le marché mondial, l’origine France peine à trouver des débouchés en blé tendre.
Semaine du 31 octobre au 7 novembre. Très peu de variations ont été enregistrées concernant les cours des céréales françaises cette semaine. En blé tendre, les cours ont évolué dans des marges étroites tout au long de la semaine, autour de 158 €/t à Rouen. Une stabilité qui s’inscrit dans un contexte de marché lourd en volume et sans éléments nouveaux concernant les fondamentaux. L’activité, toutes céréales confondues, était limitée de fait par une semaine tronquée avec la Toussaint et des marchés nationaux fermés certains jours comme en Allemagne.
Sur le marché mondial, malgré une forte demande des pays importateurs, l’origine France peine à trouver des débouchés en blé tendre, faisant face à une concurrence très forte de la part de la Russie notamment. On notera que l’euro a reculé face au dollar sous la barre des 1,16 $. Un élément susceptible de doper l’attractivité des productions européennes sur le marché mondial. Pour l’heure, les exportations de l’Union européenne s’avèrent très basses en blé avec seulement 6,6 Mt de blé exportées vers les pays tiers depuis le début de la campagne, soit une chute de 25 % des volumes par rapport à l’an dernier à la même époque.
L’orge fourragère est mieux placée de son côté et parvient encore à générer des affaires au départ des places portuaires françaises. Pour autant, la cotation de l’orge rendu Rouen a perdu 2 €/t sur la semaine. En maïs, en revanche, l’activité est des plus réduites sur le territoire français avec une rétention des producteurs liée à la volonté de réduire le coût du séchage et aux prix jugés bas. Par ailleurs, la concurrence européenne se manifeste avec l’arrivée d’un lot de 30 000 t sur le port de Dunkerque notamment.
Bonne progression des semis
Concernant la prochaine récolte, on notera que les semis d’hiver de blé et d’orge ont bien progressé, respectivement avancés à 79 % (63 % la semaine précédente) et 89 % (76 %) au 30 octobre. Ceux de blé dur étaient réalisés à 17 % (4 %). De son côté, la récolte de maïs s’achève avec 89 % des surfaces moissonnées. Les conditions de culture sont bonnes à très bonnes pour 81 % des parcelles (53 % l’an passé). Aux États-Unis, le dernier rapport des cultures de l’USDA faisait état de semis de blé d’hiver effectués à 91 % (attendu par les opérateurs). Les surfaces évoluent dans des conditions bonnes à excellentes pour 55 % d’entre elles (supérieur aux attentes). En maïs, 70 % des surfaces étaient moissonnées au 5 novembre.