Surgelés
Mademoiselle Desserts en difficulté pour s’approvisionner
Mademoiselle Desserts doit composer avec les inflations, la guerre en Ukraine et la grippe aviaire pour continuer à s’approvisionner en matières premières et à produire.
Mademoiselle Desserts doit composer avec les inflations, la guerre en Ukraine et la grippe aviaire pour continuer à s’approvisionner en matières premières et à produire.
Après deux années 2020 et 2021 difficiles à cause de la pandémie, Mademoiselle Desserts doit faire maintenant face aux inflations générales, à la guerre en Ukraine, et à toutes les difficultés d’approvisionnements qui en découlent.
« Nous ne savons pas si nous serons en capacité de produire sur les prochaines semaines », alerte Lucie Kosmalski, chef de groupe marketing de Mademoiselle Desserts, à l'occasion du salon Sandwich & snack show, le 30 mars 2022.
Comme beaucoup, la société est entrée dans un jeu long de négociations avec ses clients distributeurs, avec parfois de nombreux rendez-vous pour leur expliquer la situation.
« Nos clients sont en général à l’écoute même si certaines discussions sont appuyées. Les hausses sont pour la plupart acceptées, malheureusement pas à la hauteur de ce que nous demandions », raconte Lucie Kosmalski.
Mademoiselle Desserts éprouve des difficultés pour s’approvisionner en œufs à cause des abattages massifs liés à la grippe aviaire, mais aussi en huile de tournesol à cause de la guerre en Ukraine, pays fournisseur majoritaire.
« Nous retravaillons nos recettes pour utiliser d’autres huiles, mais les fournisseurs auprès desquels nous les achetons ne pourront pas répondre aux demandes de tous les fabricants. Leurs prix vont mécaniquement augmenter », ajoute-t-elle. L’augmentation des prix des céréales pénalise la société au niveau de la farine.
Le groupe continue à innover
Ces contraintes n’empêchent pas Mademoiselle Desserts d’innover, en travaillant actuellement sur la miniaturisation de ces produits, notamment son « baby flan » qui sera lancé au mois de mai. « C’est une tendance du moment. Le produit est adapté à une consommation nomade, à la main, dans la rue », précise Lucie Kosmalski.