L’œuf européen bien moins cher que l’an dernier
Œufs : En semaine 15, le prix moyen de l’œuf dans l’Union européenne s’installait à 126,50 €/100 kg, soit 6,8 % sous son niveau d’un an plus tôt, selon Bruxelles. Une tendance à rapprocher d’une demande qui suit globalement ses tendances saisonnières pour une offre plus étoffée. À l’exception des Pays-Bas, où les cours des œufs de poules élevées au sol s’affichaient, en semaine 14, 15,8 % au-dessus de leur niveau d’il y a un an, l’écart de prix avec les niveaux de 2018 est très important ; -12,4 % pour le code 2 en Allemagne, et pour les œufs de cage, -6,1 % en Belgique, -14,7 % en Italie, -17,3 % en Espagne, -23,4 % en France et -27,2 % en Pologne.
Par ailleurs, l’activité reprenait doucement hier matin et pour beaucoup il était encore un peu tôt pour se prononcer sur l’ambiance commerciale après un lundi férié. Toujours est-il que les vendeurs se disaient à jour grâce aux commandes dynamiques de la semaine dernière. Il semble, au vu des premiers échos, que la fréquentation des magasins ait été bonne ce week-end et que la grande distribution cherche à se réapprovisionner. Côté grossiste, les commandes semblaient pour le moment régulières, même en région parisienne qui commence pourtant ses vacances scolaires.
Volaille : 124,579 millions de poulets ont été abattus en France sur les deux premiers mois de l’année, selon les données Agreste. C’est 5 % de moins qu’un an plus tôt. Même tendance au retrait pour la dinde, avec une activité d’abattage en baisse de 8,3 % à près de 6,2 millions de têtes. Par ailleurs, 3,696 millions de pintades ont été abattues en deux mois, soit 2 % de moins en un an. Il n’y a que du côté du canard où l’heure est à la croissance de la production ; 6,297 millions de canards à rôtir (+9 %) et 4,861 millions de canards à gaver (+14,3 %) ont pris le chemin des abattoirs.