L’incertitude climatique entretient la fermeté
Contrairement au marché européen, Chicago était ouvert le 1er mai, journée pendant laquelle il a enregistré une forte hausse des cours inspirée par d’importantes précipitations sur le Kansas notamment, des chutes de neige et du gel menaçant les cultures de blé. Euronext a repris à son compte cette hausse du CBOT, d’autant plus facilement que la situation climatique en Europe est indécise. En France, si les quelques pluies du week-end dans les grandes régions céréalières ont été bien accueillies, elles sont encore jugées insuffisantes pour rattraper le déficit hydrique. Ainsi Céré’Obs a-t-il entériné la nette dégradation de l’état des cultures de blé tendre, abaissant sa note « bon à très bon » de 85 à 78 % en une semaine. Les marchés physiques ont suivi cette tendance, aidés par un regain d’activité en blé fourrager de la part des FAB, sur le marché intérieur, de bons embarquements d’orge et un intérêt accentué des FAB, alors que les transactions restent limitées en maïs, dont les semis sont très avancés. Le colza bénéficie de la fermeté de l’huile de palme et du canola et résiste à la baisse du pétrole.