L’Europe porcine poursuit sa baisse
Porc : Aucun changement la semaine dernière à travers l’Europe, et aucune inversion de tendance à l’horizon ; la baisse des cours reste de rigueur. L’Allemagne a ouvert le bal mercredi en abaissant de 5 centimes sa cotation, dans un contexte de marché lourd, faute d’activité suffisante sur le marché de la viande. En outre, la demande d’abattage a été amoindrie par l’arrivée imminente d’une semaine écourtée par un férié (le 3 octobre), jour chômé qui a incité une partie des éleveurs a anticipé leurs sorties par crainte de retards d’enlèvement et de nouvelles baisses tarifaires. En Espagne, la course à la compétitivité — en priorité sur la scène internationale — pèse toujours autant sur le cours moyen qui a perdu 5,3 centimes jeudi. Belgique, Pays-Bas, Danemark affichent le même contexte de marché et des prix eux aussi baissiers. Une stabilisation tarifaire semble peu probable à court terme, le déséquilibre de marché pouvant se prolonger, faute de rebond de la demande et dans un contexte de production qui s’étoffe.
Porcelet : L’alourdissement du marché européen des porcs charcutiers commence à peser sur le commerce des porcelets. Malgré une offre saisonnière plus mesurée, l’entrée en engraissement tend à être retardée, ce qui laisse les cours sous pression. Les prix baissent en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique et au Danemark. Seule l’Espagne continue de faire figure d’exception avec des cours qui confirment une nouvelle fois leur reprise, malgré l’adversité du commerce en aval de la filière et, a priori, du fait d’une offre plus limitée.