Suggestions pour la présidence française de l’Union européenne
L’Europe agricole et alimentaire du futur selon La Coopération agricole
Les entreprises coopératives de France ont élaboré leurs suggestions pour les six mois de présidence du Conseil de l’Union européenne.
Les entreprises coopératives de France ont élaboré leurs suggestions pour les six mois de présidence du Conseil de l’Union européenne.
Faire des objectifs du Pacte vert européen des avantages compétitifs dans les échanges avec les pays tiers, « faisant ainsi de l’Europe le leader mondial de la durabilité » ; c’est une des idées fortes défendue par La Coopération agricole sur sa plateforme présidentielle dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne. Bernard Ader, président de la commission Europe de l’organisation, a émis un « pari » en conférence de présentation ce 12 janvier : « Faire de l’UE un champion du biocontrôle en agriculture. »
Financements de la transition
Dominique Chargé, président de La Coopération agricole a, pour sa part, précisé : « Nous ne sommes pas contre les objectifs du Pacte vert (nous les partageons, relève-t-il). Nous sommes sceptiques et nous demandons quels moyens sont mis devant les objectifs. » En effet, les deux élus ont insisté sur le besoin de financements et de temps pour mener à bien la transition agroécologique. Prenant l’exemple de la protection alternative des cultures, Bernard Ader a souligné : « Nous ne pourrons le faire que si les solutions alternatives sont en place, et de décrire trois étapes : la recherche, l’expérimentation, le déploiement qu’accompagne la formation. »
Délocaliser 30 000 entreprises
Faute de quoi le Pacte vert et d’autres objectifs environnementaux conduiront à diminuer la production et des exportations et une hausse des prix. Selon une étude interne à La Coopération agricole, « cela reviendrait à délocaliser 30 000 entreprises », alarme Bernard Ader. Aussi, La Coopération agricole souhaite que les effets des stratégies européennes soient étudiés globalement.
Concurrence
La position européenne de la plateforme présidentielle de La Coopération agricole, intitulée « Pour une Europe agricole et agroalimentaire souveraine, inclusive et responsable », appuie l’objectif d’établir des clauses miroirs dans la conclusion dans les accords commerciaux internationaux, visant à imposer aux importations des critères appuie sociétaux et environnementaux équivalents.