Les producteurs d'oeufs demandent l'indexation de leur contrat sur le prix de l'aliment
Les producteurs d'oeufs demandent aux distributeurs d'indexer rapidement leurs contrats d'achats d'oeufs sur l'évolution du prix de l'aliment.
Les producteurs d'oeufs demandent aux distributeurs d'indexer rapidement leurs contrats d'achats d'oeufs sur l'évolution du prix de l'aliment.
Les Organisations de production d'oeufs du grand Ouest, fédérées à l'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB), alertent une nouvelle fois les pouvoirs publics "sur l'urgence de faire appliquer la loi Egalim dans les négociations commerciales, afin de répercuter l'évolution du prix des matières premières au long de la filière".
Après une première alerte émise début 2021, les OP Oeuf du grand Ouest tiennent à souligner que "cette situation d'extrême difficulté perdure" depuis avril et se trouve "renforcée par la pénurie de soja non OGM".
Et c'est "sans compter sur la hausse du coût de production lié à la montée en gamme, la hausse des charges courantes (électricité, maintenance, etc...) ainsi que la progression des contraintes réglementaires comme en oeuf biologique, avec l'application du nouveau règlement UE au 1er janvier 2022", rappellent les producteurs par la voie de l'UGPVB.
Face à cette situation, les professionnels de la filière oeuf de consommation en appellent à la responsabilité des acheteurs d'oeufs (branche coquille comme ovoproduits) pour : "intégrer cette évolution du coût des matières premières dans leur prix d'achat d'oeufs", et "indexer sans plus attendre leurs contrats d'approvisionnement sur le coût des matières premières".