Les prix des céréales baissent début mars
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé, du maïs et de l'orge.
Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous expliquent les dernières variations des cotations du blé, du maïs et de l'orge.
Les prix du blé tendre, du blé dur, de l’orge fourragère et du maïs sur le marché physique français ont reculé entre le 26 février et le 4 mars.
Baisse des prix du blé tendre en raison de la pression vendeuse
Les prix du blé tendre sur le marché physique français ont reculé entre le 26 février et le 4 mars, dans le sillage des contrats blé sur Euronext et le CBOT. La demande portuaire reste présente mais la pression vendeuse est trop importante pour soutenir les primes. Les stocks sont très importants, spécialement dans la moitié nord de la France. Sur la scène internationale, le contexte n’a guère changé : la concurrence des productions issues du pourtour de la mer Noire, notamment de la Russie, reste féroce. En France, les conditions de culture du blé tendre se sont dégradées durant la semaine se terminant le 26 février, perdant un point à 68 % (contre 95 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Repli des prix du blé dur dû à la forte concurrence internationale
Les prix du blé dur sur le marché physique français ont perdu du terrain entre le 26 février et le 4 mars, en raison de la forte concurrence internationale, en l’occurrence du Canada mais aussi de la Turquie, qui aurait encore des lots. En France, les conditions de culture du blé dur se sont stabilisées durant la semaine se terminant le 26 février, stagnant à 74 % (contre 91 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs. Les semis ont progressé dans de faibles proportions sur la période, passant de 90 % à 91 % de la sole attendue (contre 97 % en 2023 à date), d’après la même source.
La baisse de volume fait chuter les prix de l'orge de mouture
Les prix de l’orge de mouture sur le marché physique français ont reculé entre le 26 février et le 4 mars, dans le sillage du blé tendre. Une demande chinoise s’est manifestée, d’après plusieurs sources privées. Néanmoins, les volumes ne seraient pas aussi importants que d’habitude. En France, les conditions de culture de l’orge d’hiver se sont dégradées durant la semaine se terminant le 26 février, perdant un point à 70 % (contre 93 % en 2023 à pareille époque), selon Céré’Obs.
Les prix du maïs en perte de vitesse face à la concurrence
Les prix du maïs sur le marché physique français ont quelque peu reculé entre le 26 février et le 4 mars, alors que les contrats maïs sur Euronext et le CBOT se repliaient dans le même temps. La concurrence émanant de la mer Noire, incluant l’Ukraine, demeure toujours féroce, tout comme la compétitivité de l’origine brésilienne. Les conditions météorologiques sont favorables aux semis de deuxième récolte au Brésil et leur développement en Argentine. La Bourse de Buenos Aires a fait savoir qu’au 21 février, en raison de pluies intenses, les cultures en "bonnes et excellentes" conditions s’élèvent à 28 % contre 9 % l’an passé à la même date. La volatilité des prix n’a pas favorisé les affaires.
Cet article a été écrit par les journalistes spécialisés de La Dépêche-Le petit Meunier, qui accompagne depuis 1938 les opérateurs du commerce des grains.