Négociations commerciales : la Coopération Agricole insiste sur le respect d'Egalim
Les négociations commerciales révèlent, selon les coopératives agricoles, l’absence de considération de la souveraineté alimentaire.
Les négociations commerciales révèlent, selon les coopératives agricoles, l’absence de considération de la souveraineté alimentaire.
La Coopération Agricole déclare, alors que les négociations commerciales sont closes pour les fournisseurs prioritaires des GMS et qu’elles se sont engagées pour les plus grands fournisseurs, que les coûts de production des matières premières agricoles françaises et des industries agroalimentaires ne sont pas pris en compte par certains distributeurs. Ceux-ci « renient le principe de non-négociabilité du prix des matières premières agricoles et refusent de reconnaitre la hausse des coûts de production industriels (énergie et salaire) », affirme LCA dans un communiqué. « La course au prix bas se paie par la destruction d’exploitations et de filières alimentaires », prévient-elle.
Lire aussi : Négociations commerciales : un résultat « dramatique » pour les coopératives
Aussi, La Coopération Agricole demande-t-elle :
- un « véritable choc de simplification et de compétitivité » ;
- le respect des lois Egalim ;
- que les distributeurs se décident à collaborer à la construction de la souveraineté alimentaire.
« Nous avons fait des propositions, nous attendons maintenant du Gouvernement des mesures concrètes et rapides », écrit Dominique Chargé, président de LCA.