Pac après 2020
Les marchés de gros veulent accéder aux fonds du deuxième pilier
Les marchés de gros européens, membres du World Union of Wholesale Markets dont Stéphane Layani (président du Min de Rungis) est vice-président, ont présenté hier leur feuille de route aux parlementaires européens. Concrètement 120 présidents de marchés de gros ont décliné la charte d’engagements qu’ils ont signée le 9 juillet dernier. Les marchés de gros approvisionnent en Europe près de 200 millions de consommateurs par jour, commercialisent 25 millions de tonnes de produits frais (dont 24 Mt de fruits et légumes, soit 40% de l’offre européenne), et génèrent près de 150 000 emplois pour un chiffre d’affaires de plus de 70 milliards d’euros, ont-ils fait valoir. Au-delà ce poids économique, les marchés de gros ont mis en avant leur rôle en matière de transparence et traçabilité des produits alimentaires, d’interface avec la production locale, ou encore d’experts en optimisation de la logistique. Unis au sein de WUWM, ces acteurs de la filière ont décidé de gagner en visibilité auprès des institutions européennes et internationales. Et ce afin, entre autres, de demander un accès au deuxième pilier des fonds de la politique de développement rural de la Pac après 2020 du fait de « leur fonction centrale dans la valorisation de la production agricole ». « Les marchés devraient également avoir accès au financement de l’Onu/FAO ou d’autres institutions internationales à des fins similaires », peut-on lire dans leur charte.