Etude
Les Européens prêts à adopter une alimentation plus durable

La plupart des consommateurs européens sont prêts à changer leurs habitudes en faveur d'une alimentation plus durable, mais le prix et un choix limité freinent cette évolution, affirme une étude publiée hier par le Bureau européen des unions de consommateurs (Beuc). Plus de la moitié des personnes interrogées assurent que la protection de l'environnement a une influence sur leurs habitudes alimentaires (en partie, 42,6%, ou beaucoup, 16,6%) , selon cette étude réalisée dans 11 pays de l'UE auprès d'un échantillon d'environ 1 000 personnes à chaque fois. C'est particulièrement vrai pour les consommateurs italiens, portugais, espagnols, autrichiens et slovènes, moins pour la Belgique, la Lituanie, les Pays-Bas et la Slovaquie, qui sont avec la Grèce et l'Allemagne les pays ciblés (la France ne fait pas partie de l’étude). Pour la plupart des consommateurs, le principal obstacle au changement est le prix, mais aussi « le manque de connaissance, l'information peu claire et des choix restreints ». Par ailleurs, parmi les personnes interrogées, un consommateur sur trois se dit prêt à réduire sa consommation de viande, avec une exception en Italie, le seul des 11 pays sondés où la proportion de ceux qui souhaitent réduire leur consommation (45,1%) dépasse ceux qui ne le veulent pas (26%). A noter que cette étude a été réalisée à l'automne 2019 et ne prend donc pas en compte toute influence liée à la crise du coronavirus.