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Les Craquelins de Saint-Malo cherchent à se diversifier

Créée en 1923 à Saint-Malo et reprise par Régis Boiron en 2009, la société Les Craquelins de Saint-Malo veut conquérir de nouveaux territoires en France comme à l'étranger.

Àla tête de la société Les Craquelins de Saint-Malo depuis 2009, Régis Boiron a doublé le chiffre d'affaires de son entreprise pour atteindre 3,3 millions d'euros l'année dernière. Il veut désormais conquérir de nouveaux marchés en France comme à l'étranger. Sur le territoire national, l'entreprise a développé ses gammes en fonction de trois moments de consommation : le petit-déjeuner, l'apéritif et la pause gourmande. Il y a neuf mois, la société a lancé Les Craquandises, un biscuit décliné en trois parfums : amande, noisette ou sésame. Avec ce développement, la société souhaitait rajeunir la clientèle des craquelins et élargir sa zone de consommation au-delà de la Bretagne. Si les véritables Craquelins de Saint-Malo représentent 50 % des volumes, l'entreprise tend à élargir son activité au segment des biscuits. « Nous avons un savoir-faire de biscuitier, qui nous permet de nous diversifier vers d'autres biscuits », confie Régis Boiron. Deux axes de recherche et développement concentrent les efforts de l'entreprise : l'aromatisation et la biscuiterie. « À moyen terme, nous souhaiterions pouvoir aromatiser les craquelins pour qu'ils deviennent un élément de snacking, alors que pour le moment, ils servent de base pour la garniture », détaille le dirigeant. « Notre second axe d'innovation reste la biscuiterie. Des produits sont en cours de développement mais il est trop tôt pour en parler », ajoute-t-il. Autre activité connexe : la pâtisserie surgelée. Créée au début des années 2000, elle représente un tiers du chiffre d'affaires de l'entreprise.

Développer l'export

Il n'en oublie pas pour autant l'activité historique de l'entreprise : les fameux Craquelins de Saint-Malo. Ils sont toujours fabriqués selon la méthode artisanale des échaudés, qui consiste à cuire une pâte une première fois dans l'eau chaude et une seconde fois dans un four. « Cette technique confère au craquelin sa texture et sa forme spécifiques », explique Régis Boiron. L'entreprise en produit entre 100 000 et 120 000 par jour, soit 13 millions de sachets en vrac par an. Depuis 2009, ils ont également été décli-toucher une nouvelle clientèle, notamment celle des magasins spécialisés. La version biologique représente environ 8 % des volumes de craquelins. Régis Boiron ambitionne surtout de sortir ce biscuit breton de son berceau d'origine. Il est déjà présent en région parisienne chez Monoprix et Système U, et dans quelques épiceries fines au niveau national. « Des négociations sont en cours avec Intermarché », confie Régis Boiron. Le dirigeant souhaite également développer ses marchés à l'export où il réalise actuellement à peine 40 000 euros de chiffre d'affaires. Il a recruté deux commerciaux, l'un, il y a un an et demi pour l'Europe continentale, le second, il y a six mois pour les États-Unis.

Avec la concrétisation de ces projets, la société pourrait pousser les murs de son usine afin de gagner en capacité de stockage de produits finis. « Nous avons agrandi l'usine en 2012 et avons assez de capacité de production pour les cinq à six ans à venir. En revanche, nous commençons à réfléchir à agrandir la zone de stockage. La mise à l'étude pourrait intervenir en 2017 et l'extension en 2018 », précise Régis Boiron. Anne-Sophie Le Bras

REPÈRES

Deux activités : -les craquelins (et produits dérivés, Mini Malo, Craquandises, etc.) - les pâtisseries surgelées à destination des professionnels (30 % du CA) CA 2015 : 3,3 M€ 37 salariés 100 000 à 120 000 craquelins produits par jour, soit 13 millions de sachets en vrac Exportations : Liban, États-Unis, Pays-Bas

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