Céréales
Léger repli des cours du blé tendre
Les conditions climatiques se sont améliorées en Europe et aux États-Unis, pesant sur les prix du blé tendre. Les prix des orges et du maïs ont, en revanche, peu évolué sur la période.
Les conditions climatiques se sont améliorées en Europe et aux États-Unis, pesant sur les prix du blé tendre. Les prix des orges et du maïs ont, en revanche, peu évolué sur la période.
Période du 16 au 23 juin. Les prix du blé tendre ont cédé un peu de terrain d’une semaine sur l’autre, en raison de l’amélioration des conditions climatiques en Europe et aux États-Unis. En Europe de l’Ouest, notamment en France, les récentes pluies ont permis de soulager quelque peu les cultures. Et le beau temps qui a suivi et qui semble s’installer permet aux récoltes d’orge de démarrer sur le territoire national. Il est encore tôt pour déterminer le profil de la récolte hexagonale. On notera que l’association des coopératives allemandes a estimé la production de blé du pays à 22,21 Mt, soit 3,7 % de moins qu’en 2019, et celle d’orge fourragère à 9,25 Mt, en retrait de 5,2 %.
En Europe de l’Est, et spécialement en Russie, plusieurs analystes ont revu à la hausse les perspectives de production. Ikar l’évalue à désormais 79,5 Mt, contre 78,5 Mt précédemment, et la Sovecon table sur un chiffre supérieur à 82,5 Mt, contre un peu plus de 81 Mt précédemment. Les dégâts liés à la sécheresse dans le sud de la Russie seraient contrebalancés par les très bons résultats attendus dans la région de la Volga notamment. Signalons également une hausse annuelle des surfaces d’hiver et de printemps en Russie.
En maïs, les fondamentaux restent lourds avec des récoltes attendues importantes en volume, notamment aux États-Unis et en Ukraine où les productions pourraient être records. Par ailleurs, la société Safras a corrigé à la hausse sa prévision de production de maïs au Brésil 2019-2020 à 108,4 Mt prenant en compte la progression des surfaces pour la deuxième récolte (safrinha) à 13,4 Mha selon la société Intercourtages.
L’activité sur le marché français a été très réduite sur la semaine, avec une industrie nationale en retrait (meunerie, nutrition animale, brasserie…), par manque de visibilité sur la demande mais aussi sur le niveau et la qualité de l’offre à venir en nouvelle récolte. À l’exportation, les volumes de transaction étaient limités également.
Bons chiffres d’exportation pour l’UE sur 2019-2020
La semaine aura été assez calme du point de vue des exportations. Toutefois, les ventes de céréales à paille se portent bien globalement sur l’ensemble de la campagne. D’après les derniers chiffres de la Commission européenne, l’Union européenne a exporté, au 21 juin, 33,23 Mt de blé hors de ses frontières depuis le début de la campagne 2019-2020, soit une hausse de plus de 60 % par rapport au tonnage observé l’an passé à même époque. Les ventes d’orges ont également progressé à 7,07 Mt. Les importations de maïs s’affichent, quant à elles, en baisse à 19,07 Mt.