Aller au contenu principal

Le ticket restaurant n’est pas un chèque alimentation, réfutent les professionnels de la restauration

  Dans le cadre de la loi pouvoir d’achat, les députés et sénateurs ont voté un dispositif permettant d’augmenter le plafond journalier du ticket restaurant et de pouvoir payer l’intégralité de ses courses alimentaires avec. Les professionnels de la restauration s’insurgent.

© Ticket restaurant

Les tickets restaurants permettent aux salariés qui ne disposent pas de cantines d’entreprises de pouvoir déjeuner au restaurant, ils peuvent aussi être dépensé dans les commerces alimentaires pour des préparations pouvant être consommées immédiatement (salades préparées, fruits et légumes frais, boisson).  Pour donner un peu d’air aux portemonnaies des Français dans cette période inflationniste, une mesure de la loi pouvoir d’achat permet de généraliser l’emploi de ces tickets pour tout achat de produit alimentaires, et de relever le plafond journalier de 19 € à 25 €.

Les restaurateurs s’insurgent contre la généralisation de l'emploi des tickets restaurants

Le Groupement National des Indépendants de l’hôtellerie & de la restauration, GNI, et le Syndicat National de la Restauration Thématique et Commerciale, SNRTC, viennent d’écrire au gouvernement afin de faire part de leur opposition à ce qui serait un « dévoiement du titre restaurant » selon Didier Chenet, Président du GNI.

Les syndicats estiment que ce changement aurait trois conséquences négatives :

  • La dégradation de l’activité des commerces de bouches de proximité au profit « des géants de la distribution »
  • Un risque de fiscalisation des titres restaurant « en faisant de lui un moyen de paiement ordinaires »
  • Et enfin un risque sur la santé des salariés puisque, le chèque permettrait d’acheter tous les produits, « y compris ceux dont l’État s’efforce de réduire la consommation au moyen de leur fiscalité. La pause déjeuner serait menacée et la santé des salariés avec » selon Hervé Dijols, Président du SNRTC

Didier Chenet et Hervé Dijols en appellent au gouvernement lui demandant « de veiller au respect de l’objet du titre restaurant : Le titre-restaurant n’est pas et ne doit pas devenir un chèque alimentaire ».

 

Les plus lus

vache charolaise dans un pré
La vache lait O dépasse les 5 €/kg, les prix des jeunes bovins se calment

Les prix des bovins ont gagné 14,5 % en un an, et la hausse pourrait bien continuer, car si les prix des JB semblent marquer…

LES ÉTATS-UNIS PREMIER EXPORTATEUR AGRICOLE ET AGROALIMENTAIRE, infographie parue dans Les Marchés Mag de juin 2023
États-Unis : ce qu'il faut savoir du premier exportateur agricole et agroalimentaire en une infographie

Leader du marché mondial agricole et agroalimentaire, qu'est ce qu'exportent les États-Unis ? Quelles sont les productions…

oncle sam reçoit des dollars, vue en contre plongée
Droits de douane des États-Unis : quelles perspectives pour les échanges agricoles

Le président américain a annoncé, comme prévu, le 2 avril, une volée de droits de douane qui n’épargnent aucun pays ni aucun…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

des poules oranges
Prix des poules de réforme – Cotation réalisée le 28 mars 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Graines de soja dans des mains
Risques liés aux isoflavones : pourquoi l’Anses recommande d’éviter les aliments à base de soja en restauration collective

L’Anses recommande ce 23 mars de ne pas servir d’aliments à base de soja en restauration collective pour éviter une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio