«Le surcroît d’activité attendu pour les hôtels, cafés et restaurants n’a pas été observé»
L’Union des entreprises, transports et logistiques de France a publié un premier bilan de son activité pendant les Jeux olympiques Paris 2024 et préconise trois recommandations pour les Jeux paralympiques à venir.
L’Union des entreprises, transports et logistiques de France a publié un premier bilan de son activité pendant les Jeux olympiques Paris 2024 et préconise trois recommandations pour les Jeux paralympiques à venir.

Quelques jours après la fin des Jeux olympiques Paris 2024 (JO), l’Union des entreprises, transports et logistiques de France (Union TLF) dresse un premier bilan. Dans l’ensemble, les livraisons urbaines se sont déroulées sans encombre. Toutefois, l’Union TLF fait part de trois difficultés concentrées sur la région Île-de-France : une communication tardive et parfois incertaines des autorités, une réglementation complexe et parfois difficile à interpréter et des informations divergentes provenant de différentes sources publiques, «comme les horaires d’activation du périmètre de sécurité pour le marathon des 10 et 11 août ont créé une confusion notable», explique l’Union TLF dans son bilan.
Pas «d’effet JO»
En revanche, 54 % des entreprises adhérentes sollicitées à l’occasion de l’enquête1 réalisée par l’Union TLF estiment que les conséquences des JO étaient neutres en ce qui concerne leur activité. Pour 41 %, elles étaient même défavorables. Aucun interrogé n’a fait part de conséquences favorables. «Le surcroît d’activité attendu pour les hôtels, cafés et restaurants n’a pas été observé par nos adhérents ; et plusieurs nous rapportent un effet négatif imputable au départ massif des Parisiens durant les Jeux», peut-on lire dans les conclusions de l’enquête.
Les JO n'auront donc pas contribué à inverser la tendance. Depuis le début de l’année, l’activité du transport et de la logistique est relativement atone.
Des coûts supplémentaires
À l’inverse, plus d’une entreprise sur deux (56 %) dit avoir assumé des surcoûts parmi lesquels le rallongement des délais de livraisons, une gestion des ressources humaines spécifique. Ainsi, le «recours amplifié» aux livraisons nocturnes et une mobilisation du personnels administratifs chargés de la gestion des codes QR sont quelques exemples de surcoûts énoncés par l’Union TLF.
Jeux paralympiques et rentrée scolaire sources d’inquiétudes
L'Union TLF craint un trafic plus dense au moment de la rentrée scolaire. D’autres coûts supplémentaires pourraient être engagés lors des Jeux paralympiques. L'Union TLF a tiré des enseignements des JO et émis trois propositions «pour la réussite des Jeux paralympiques».
La première, informer au plus tôt les professionnels au sujet des contraintes spécifiques aux Jeux paralympiques (dispositif de sécurité avant et durant la cérémonie d’ouverture, les créneaux horaires de livraison autorisés durant l’activation des périmètres de sécurité, etc.).
La deuxième proposition concerne l’adaptation, quand il y a lieu, de la réglementation imposée aux professionnels de la logistique. La définition de créneaux horaires supplémentaires pour les livraisons dans les périmètres rouges est un exemple.
La troisième, maintenir le dialogue public/privé pendant et après les Jeux paralympiques.
1/ Enquête Flash menée par l’Union TLF du 1er au 8 août auprès de 39 entreprises adhérentes représentant plus de 50 000 de salariés (62% d’entre elles ont moins de 200 salariés).