Hausse du coût de cession du repas envisagée
Le Siresco se saisit des objectifs fixés par la loi Egalim
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« Nous devons dès à présent nous saisir de la loi Egalim et anticiper les objectifs de 50% de produits locaux, bios ou bénéficiant d’un label de qualité ou environnemental d’ici à 2022, dont 20% de bio », a déclaré le 16 octobre, Jacqueline Spiro, présidente du Siresco (syndicat intercommunal pour la restauration collective regroupant 20 communes), lors du dernier conseil syndical. Et dans ce cadre « il est nécessaire de se poser la question de la valeur du repas réalisé par le Siresco », a-t-elle prévenu, estimant qu’il serait « nécessaire d’augmenter le coût de cession du repas enfant minimum de 2 à 3% ». En parallèle, la présidente a fait le point sur la démarche Mon Restau responsable initiée par le Siresco en 2015. Elle a souligné la mise en place d’un groupe de travail pour produire une offre alimentaire dédiée aux convives seniors avec une cuisine centrale allouée à partir de janvier 2019, le développement de recettes végétales une fois par mois ou encore l’attribution de six nouveaux lots de marchés alimentaires bios en 2018 (betteraves et choux local, fruits, yaourt et fromage blanc local, viande de veau et de bœuf surgelés, viandes de veau, bœuf, porc et agneau frais, volailles fraîches). Par ailleurs, un travail d’analyse sur les additifs alimentaires dans les repas et les goûters a été engagé et le service développement durable et qualité planche sur l’entrée dans la démarche « Ecocert en cuisine ».