Volaille et traiteur
Le groupe LDC vise encore 9% de revalorisations tarifaires
Afin de préserver l’équilibre de sa filière Volaille, mais aussi de ses filières Traiteur et œufs, le groupe LDC estime devoir encore passer des hausses tarifaires à ses clients français et étrangers.
Afin de préserver l’équilibre de sa filière Volaille, mais aussi de ses filières Traiteur et œufs, le groupe LDC estime devoir encore passer des hausses tarifaires à ses clients français et étrangers.
Le 24 novembre 2021, lors de la présentation des comptes semestriels du groupe volailler LDC, le président du directoire Denis Lambert a déclaré qu’une revalorisation tarifaire de 9% serait nécessaire, alors que les matières premières repartent à la hausse. Ces 9% comprennent 6% de hausses au titre de l’augmentation des aliments pour volailles, et 3% au titre d’autres postes de charges que sont les ingrédients de préparation, l’énergie, les matériaux de conditionnement, la taxe éco emballage, les transports et les palettes. « A mon avis on vivra ce contexte haussier aussi en 2022 », a-t-il jugé. Il a cependant précisé qu’une telle hausse, si elle parvient jusqu’au consommateur, représente 10 à 20 centimes sur un paquet.
Mettre en œuvre Egalim 2
Denis Lambert a aussi considéré que les revalorisations permettent de préserver les contrats de production avec les éleveurs. Ces contrats en effet protègent les éleveurs de la hausse des matières premières. Il a souligné à ce titre que les mécanismes de mise en œuvre de la Egalim 2 ne seraient pas simples à adopter. « Il ne faudrait pas qu’Egalim 2 nous empêche de passer les hausses dont nous avons besoin », a-t-il confié.
Déjà 6% de revalorisation passées
Le patron de LDC a rendu justice aux distributeurs qui ont accepté de revaloriser leurs prix d’achat, à trois reprises, en janvier, mars et mai 2021. Des hausses intervenues plusieurs mois après le début de la flambée conjointe du tourteau de soja, du blé et du maïs, mais qui se somment à 6%. Il a précisé qu’en Pologne, le groupe avait obtenu encore plus tardivement les revalorisations demandées.
Les résultats en « progression satisfaisante »
Quant aux résultats semestriels (pour la période de mars 2021 à fin août 2021), LDC considère une « progression satisfaisante » en dépit de la crise Covi-19. Le résultat opérationnel courant semestriel, de 103,1 millions d’euros, est en hausse de 14,9%. Celui du pôle Volaille (intégrant l’amont), ressort à 78,6 millions d’euros, en progression de 5,4% par rapport au 1er semestre 2020-21. Cette évolution reflète la hausse des volumes vendus et intègre les effets des revalorisations obtenues. Le résultat opérationnel courant semestriel du pôle traiteur est multiplié par 2 à 19,2 millions d’euros.