Affrontements entre députés pro-Ceta et agriculteurs anti-Ceta en Occitanie
Le débat sur le Ceta fait rage
« Oui, nous avons voté le CETA », titre un argumentaire daté du 26 juillet que les députés LREM d’Occitanie proposaient de publier en tribune dans la presse régionale. Mais ce texte n’a pas été lu que certaines de leurs permanences étaient prises pour cibles d’actes agricoles militant contre l’accord entre l’EU et le Canada. Permanences murées ou obstruées de fumier sont les manifestations les plus médiatiques d’un débat qui fait rage. Les échanges de points de vue sur Twitter montre que des convictions s’affrontent. Monique Iborra affiche particulièrement les siennes. « Aux agriculteurs qui s'attaquent aux députés ayant ratifié le #CETA: lisez les études d'impact qui montrent que la ferme France a déjà commencé à en bénéficier! », a-t-elle publié. Le traité va permettre, selon-elle, « de faire connaître et d'imposer à nos partenaires d'outre-Atlantique notre niveau d'exigence en matière de climat, d'environnement et de précaution sanitaire ». La proposition de tribune des députés LREM occitans invoque la reconnaissance des « 42 indications géographiques protégées françaises ». Elle présente le Ceta comme « un « garde fou » qui encadre ce qui n’est pas encadré aujourd’hui ». Les réseaux sociaux voient aussi s’affronter les sceptiques quant aux capacités de contrôle des importations canadiennes, et des députés pro-Ceta considérant que des contrôles, même s'ils n'empêcheront pas les fraudes, valent mieux qu’une absence de règles.