Le collectif comme soutien à l’innovation en nutrition animale
Outre ses trois syndicats (Snia, Coop de France Nutrition Animale, Afca-Cial) et leurs cinq associations régionales (Ainaco, Nutrinoe, Sof’ab, Nutriarche et Nutriacces), le secteur de la nutrition animale compte plusieurs associations œuvrant dans le domaine des matières premières (Qualimat et Qualimat Transport, Qualimat Sud Est, Qualimat Sud Ouest) ainsi qu’un centre technique (Tecaliman). Ils sont financés par les fabricants d’aliments, les firmes-services (prémixeurs) et leurs fournisseurs. S’y ajoutent deux associations : Oqualim pour la sécurité sanitaire (certification des usines selon le guide de bonne pratique, plans d’autocontrôles mutualisés) et Duralim pour la durabilité (plateforme collaborative pour une alimentation durable des animaux d’élevage). Lancée il y a quatre ans, la charte Duralim fédère déjà 66 signataires, fabricants d’aliments, interprofessions, fournisseurs de matières premières et distributeurs. Les signataires se sont notamment engagés, en janvier 2018, à atteindre un objectif de zéro déforestation au plus tard en 2025. Collectivement, la profession est également en train de construire une plateforme technologique (Apitec), de taille préindustrielle, pour réaliser des recherches sur des matériels instrumentés et disposer d’un lieu de formation.