Le Centre culinaire contemporain aura son laboratoire
> Le laboratoire d'impression 3D ouvrira au premier trimestre 2017.
Annoncé lors du CFIA de Rennes en mars dernier, le projet de laboratoire dédié à l'impression 3D alimentaire au sein du Centre culinaire contemporain (CCC) avance petit à petit. En partenariat avec le pôle Bretagne Développement Innovation, ce projet vise à explorer les occasions offertes par l'impression 3D en cuisine et au sein des entreprises agroalimentaires. D'ici à la fin de l'année, le centre aura réuni un pôle de 25 entreprises partenaires de secteurs et de compétences diverses, issues du monde de l'industrie agroalimentaire, de la grande distribution ou de la restauration, des start-up, etc. « Nous allons monter le programme de financement (les collectivités territoriales de l'Ouest soutiennent le projet, ndlr) et proposer un contrat d'engagement. Au premier trimestre 2017, le labora-toire d'impression 3D pourra être déployé au sein de nos différentes plateformes », explique Sophie Briand, référent digital pour le Centre culinaire contemporain.
Encore peu de développement en FranceL'idée est de pouvoir montrer les machines qui existent déjà, telle l'imprimante de plats cuisinés en 3D Foodini, vendus par Natural Machines. Elle fait partie des plus abouties des imprimantes 3D pour l'alimentaire avec CocoJet. Cette dernière a été développée en lien avec le confiseur américain Hershey's et permet d'imprimer les créations en chocolat de son choix. Au côté de ce show-room, des prototypes créés par l'École européenne supérieure des arts de Bretagne seront présentés. Ce projet s'intègre dans un programme plus large privé-public baptisé « Manger 4D », avec trois axes de travail que sont l'alimentation personnalisée dédiée à des populations spécifiques – seniors, jeunes enfants…–, la cuisine rapide à la maison et l'impression 3D. À la question de savoir si les IAA sont intéressées ? Sophie Briand répond : « toutes les entreprises n'ont pas encore pris le virage numérique. Il reste encore des verrous à lever. Mais elles se montrent très motivées », précise Sophie Briand.