LDC se surpasse et teste Le Gaulois au rayon boucherie
Les activités volaille et traiteur de l’industriel sarthois ont bénéficié au premier semestre de prix d’achat favorables. Sa marque Le Gaulois se diversifie.
Les pôles volaille France (amont compris) et traiteur de LDC ont bénéficié, entre le 1er mars et le 31 août 2016 d’une « bonne orientation des matières premières », est-il indiqué dans le communiqué d’information financière semestrielle diffusé le 23 novembre. Cette conjoncture a fait progresser plus que prévu les résultats opérationnels courants (Roc) de ces deux pôles au premier semestre 2016 par rapport au premier semestre 2015 : +7,6 % pour celui du pôle volaille France qui s’établit à 83,3 millions d’euros et multiplication par 3,4 du Roc du pôle traiteur qui s’établit à 6,2 millions d’euros.
5,2 % d’élaborés vendus en plus
LDC a vendu 62 % de sa production française de volailles du semestre dans les circuits de la grande distribution. Sans compter la production des outils achetés à Agrial, les volumes vendus en supermarchés, hypermarchés et hard-discounts ont progressé de 2,5 %, quand ce marché a reculé de 1,5 % (sources Kantar - Iri). La moitié est constituée de découpes, dont le volume vendu a grossi de 2,5 %. La famille des élaborés est moins représentée chez LDC que sur le marché (elle constitue 22,2 % de ses ventes contre 27,5 % des ventes des GMS), mais elle enregistre la plus forte progression : +5,2 %. Enfin, la volaille sous labels progresse de 1,5 % et autres pièces entières régressent de 1,1 %.
Les marques du groupe se distinguent aussi. Le Gaulois est en expansion de 8 % dans les découpes de poulets et de 12 % dans les élaborés ; Maître Coq de 8,5 % dans les découpes de poulets, de 12,3 % dans les découpes de dindes et de 5,2 % dans les élaborés. « LDC continue à progresser sur un marché en recul, mais on préférerait qu’il soit en croissance », a commenté Denis Lambert, président du directoire le 23 novembre devant la presse.
En globalité, les tonnages vendus ont progressé de 1,2 % à périmètre constant et le chiffre d’affaires de 0,7 %. Dans son exposé des perspectives, Denis Lambert a confirmé que Maître Coq investissait le segment des surgelés pour y promouvoir la dinde ainsi que le lapin et le bio. Il a aussi révélé un test de vingt-huit références crues et cuites au rayon boucherie.