Lapin : nette baisse des achats des ménages en mars
Volaille : Le commerce des volailles standard est régulier, néanmoins les vacances scolaires limitent la demande. Les volaillers traditionnels s’approvisionnent en revanche pour les fêtes pascales en chevreau, agneau de lait et cochon de lait, produits pour lesquels les cours s’orientent à la hausse.
Par ailleurs, les achats des ménages de lapin sur la période de quatre semaines se terminant le 19 mars ont chuté de 20,7 % par rapport à l’an dernier selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel. Un mauvais résultat lié à l’effondrement des achats de lapins entiers (-32,6 %). À 8,11 €/kg, le prix moyen d’achat était supérieur de 5,8 % à celui de l’an dernier. Cette contre-performance est à nuancer par la progression des ventes de découpes de lapin, en hausse de 3,9 % pour un prix moyen de 13,01 €/kg. L’objectif de la filière est d’ailleurs de pousser les distributeurs à mieux référencer ces découpes et élaborés dont l’offre s’élargit. Sur l’ensemble du premier trimestre, les ventes de lapin frais ont reculé de 14,1 %.
Œufs : Après quelques difficultés ces derniers jours, la nouvelle semaine a débuté sur une note plus tonique. Les opérateurs jugeaient les commandes correctes quel que soit le client considéré : grossistes, centres de conditionnement ou grande distribution. Les acheteurs anticipaient d’ores et déjà le long week-end pascal. Si les œufs de calibre M restaient les plus abondants, le regain de demande a permis au marché de trouver un certain équilibre. Les cours ont été reconduits pour tous les calibres.
À 130,18 euros les 100 kg fin mars selon Bruxelles, le prix moyen des œufs en Europe s’affichait 10,2 % au-dessus de son niveau de l’an dernier, mais encore 9,9 % sous sa moyenne 2012/2016.