L’Anses veut en savoir plus sur le glyphosate
Le gouvernement indique sans un communiqué qu’à sa demande, l’Anses lance un appel à candidature à l’attention des équipes de recherche publique, nationales et internationales pour améliorer les connaissances relatives à la cancérogénicité du glyphosate. Les résultats seront disponibles sous 18 mois et viendront compléter le dossier de réexamen de l’autorisation de la substance par les États Membres de l’Union Européenne en 2022. L’étude coûtera 1,2 million d’euros et son financement sera assuré par des crédits du plan Ecophyto. Pour rappel, le Circ, agence internationale de recherche sur le cancer de l’OMS, a inscrit en 2015 le glyphosate sur la liste des substances cancérigènes probables alors que l’Efsa et l’Echa (Agence européenne des produits chimiques) ont respectivement conclu en 2015 et 2017 que le glyphosate était peu susceptible de présenter un risque cancérigène.