L’Anses recommande d'accélérer les méthodes alternatives aux néocotinoïdes
L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a recommandé mercredi 30 mai « d'accélérer la mise à disposition » de méthodes alternatives aux néonicotinoïdes qui soient « efficaces et respectueuses de l'homme et de l'environnement, pour la protection et la conduite des cultures ». La loi sur la biodiversité de 2016 prévoit l'interdiction des néonicotinoïdes en France à partir du 1er septembre 2018, avec des dérogations possibles au cas par cas jusqu'au 1er juillet 2020. Par ailleurs, un règlement européen restreignant les usages de trois substances actives néonicotinoïdes (Thiamétoxame, Imidaclopride, Clothianidine) aux seuls usages sous serre va être promulgué. C'est dans ce cadre que l'Anses a réalisé une évaluation des risques et des bénéfices des produits phytopharmaceutiques à base de néonicotinoïdes, et de leurs alternatives. L'agence examine aussi les impacts sur la santé humaine de ces substances.130 usages autorisés des néonicotinoïdes ont été étudiés, indique l'agence dans son rapport final. « Pour une majorité des usages, des alternatives (chimiques et non chimiques), suffisamment efficaces et opérationnelles, ont pu être identifiées », conclut-elle.