L’Adepale et la FEB alertent sur la forte hausse des coûts de production
Les entreprises adhérentes de l’Adepale et de la FEB tirent le signal d’alarme face à la très forte hausse des coûts de production et demandent à tous les acteurs de tenir compte de cette situation inédite.
Les entreprises adhérentes de l’Adepale et de la FEB tirent le signal d’alarme face à la très forte hausse des coûts de production et demandent à tous les acteurs de tenir compte de cette situation inédite.
Les 600 entreprises agroalimentaires françaises adhérentes de l’Adepale (Association des entreprises de produits alimentaires élaborés) et de la FEB (Fédération des entreprises de boulangerie-pâtisserie) sont confrontées depuis plusieurs mois à une « explosion généralisée et inédite de l’ensemble de leurs coûts de production », indiquent-elles dans un communiqué.
Elles lancent un « cri d’alarme face à cette conjoncture qui fragilise encore plus le secteur déjà très lourdement impacté par la crise sanitaire », écrivent-elles.
Elles demandent ainsi à tous les acteurs de tenir compte de cette situation « en faisant preuve de solidarité et de compréhension tant sur la disponibilité et les délais que sur la répercussion inévitable et vitale de ces surcoûts sur les prix ».
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L’Adepale et la FEB mettent en avant des matières premières agricoles transformées très fortement sous tension au niveau international comme la farine, les produits laitiers (beurre, poudre de lait, …), garniture, mais aussi l’augmentation généralisée de +10 à +20% de tous les emballages, tous matériaux confondus : plastiques, métaux, carton, bois… « avec un risque accru de pénurie sur certaines matières premières et des délais de livraison fortement rallongés ».
Ils alertent sur le fait que cette situation « met en danger la rentabilité et pour certaines, la viabilité des entreprises du secteur de l’agroalimentaire ».
Les deux fédérations appellent « d’une même voix à une prise de conscience collective et à ce que chaque maillon de la filière fasse preuve de responsabilité ». « Une répercussion générale de ces surcoûts sur les prix est vitale afin d’assurer la pérennité des entreprises du secteur », concluent-elles.