La marque Arla Pro s'attaque à la restauration française
La coopérative laitière suédo-danoise Arla Foods lance dans huit pays européens sa marque Arla Pro, à destination des professionnels de la restauration.
Le 3 avril, lors du salon Omnivore, la coopérative laitière d’envergure internationale Arla Foods effectuera le lancement en France de sa marque Arla Pro, qui propose des produits laitiers à destination des professionnels de la restauration. Il s’agit d’un lancement stratégique pour le groupe puisque la marque arrive dans huit pays européens différents (elle a reçu un bon accueil au Royaume-Uni). Arla Foods, fort de 10,3 milliards d’euros de chiffre d'affaires en 2017 (dont 100 M€ en France), concrétise une décision, prise en 2016, de s’attaquer à la restauration hors domicile avec sa marque, qui regroupe 23 produits, tous disponibles dès 2018. La coopérative, dont les 12 700 éleveurs adhérents produisent 14 milliards de litres de lait par an, « a dû investir environ 150 000 euros pour le lancement de Arla Pro en France », a confié Christophe Babut, directeur général France de Arla Foods, le 1er mars à la presse.
Une rémunération des producteurs mise en avant
Le groupe met en avant la valorisation du prix du lait payé à ses producteurs, rémunérés avec des indices entre 103 et 105 points de plus par rapport à la moyenne (environ 38 centimes d’euro le litre de lait). Par ailleurs, il souhaite réduire au maximum son empreinte carbone : « Nous utilisons le plus possible des camions électriques, et près de 60 % de notre packaging est recyclable », explique Christophe Babut. La coopérative affirme proposer des produits sains « avec un nombre d’ingrédients minimum, selon lui, c’est pourquoi, tous les lots commercialisés sont tracés, pour garantir la sécurité alimentaire. »
Près de 60 % de notre packaging est recyclable
Enfin, « Arla Foods porte une attention particulière au bien-être animal de ses animaux. Nous faisons en sorte que chaque animal possède un espace minimum. Certes, les fermes nordiques possèdent beaucoup d’animaux, mais sont aussi beaucoup plus grandes », assure le dirigeant. La coopérative, déjà présente sur les cinq continents, ne possède pas d’exploitation agricole en France, mais Christophe Babut n’exclut pas cette idée, même si, selon lui, « ce n’est pas à l’ordre du jour ».