La marée fraîche souffre de nouveau de la Covid
Le couvre-feu, la baisse de fréquentation des restaurants, l’arrêt des salons et de l’activité traiteur afférente, tous ces éléments donnent un nouveau coup sur le marché des produits de la mer frais qui avaient déjà fortement souffert du confinement au printemps dernier. En région parisienne, les vacances scolaires impliquent aussi une baisse de la demande sur les marchés forains. Les ventes de grossistes sont calmes et les resserres importantes.
Les poissons fins, comme le turbot, la sole ou la lotte sont notamment victimes de la situation.
Pour les coquilles St Jacques normandes, dont la stratégie de filière était en partie axée sur la restauration commerciale, avec des événements comme La Grande Débarque, l’automne s’annonce compliqué. Alors que la biomasse est abondante cette année, les opérateurs s’avouent inquiets. Il n’en reste pas moins que une coquille sur cinq consommée en France n’est pas française, et l’amont espère faire reculer ce chiffre. Les moules de bouchot souffrent aussi de la baisse de fréquentation des restaurants, après un mois d’août où la consommation a été jugée bonne.