La France oriente sa viande de porc vers l’Italie et l’Espagne
Découpe : En septembre, la France a exporté 54 471 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande de porc, soit plus de 5 200 téc de plus qu’un an plus tôt, selon Agreste. Un rebond à relier à la hausse des ventes à l’UE (+5 627 téc) et légèrement atténué par la baisse de 400 téc des ventes aux pays tiers. C’est avant tout l’Italie (+4 800 téc) et l’Espagne (+1 100 téc) qui expliquent ce sursaut.
En neuf mois, la France a expédié 415 962 téc de viande, soit 30 778 téc de moins qu’un an plus tôt. En cause surtout, la chute des ventes aux pays tiers (-31 415 téc à 115 312 téc). L’effondrement des volumes en Chine (-36 087 téc) et à Hong Kong (-2 717 téc), n’est que partiellement compensé par la hausse des envois au Japon (+1 362 téc), en Afrique sub-saharienne (+4 423 téc) et en Asie du Sud-Est (+1 211 téc). Si les ventes à l’UE évoluent peu en apparence (+638 téc à 300 649 téc), cela cache un net regain d’activité vers l’Italie (+14 590 téc) et à l’Espagne (+4 430 téc).
Porc : Le prix de base 56 TMP a commencé la semaine sur une note d’effritement, reculant de 0,2 centime. Tassement qui intervient dans un contexte de marché toujours très proche de l’équilibre, entre offre peu évolutive et demande encore régulière voire soutenue. Les enlèvements continuent de gagner en fluidité comme tend à le souligner le nouvel allègement du poids moyen des carcasses (-178 g à 95,71 kg).
Porcelet : Le marché français se raffermit en ce début de mois. L’offre est plus mesurée. À cela s’ajoute un retour progressif à la fluidité des enlèvements de porcs, qui se traduit par une demande moins frileuse des engraisseurs. Les lots de taille et de qualité adaptées aux besoins s’échangent sur des bases de prix revues à la hausse. La stabilité domine pour le reste de la gamme. Les prix indexés publiés par l’Ifip ont de leur côté joué la carte du maintien la semaine passée.