La filière biologique présente son pacte aux candidats à la présidentielle
Le 8 février, la Fédération nationale de l’agriculture biologique, la commission bio de Coop de France et le Synabio ont invité les candidats (ou leur représentant) à l’élection présidentielle à signer le pacte bio pour une agriculture et une alimentation d’intérêt général. Les élus locaux sont également appelés à signer. A l’heure où nous bouclons, 653 élus l’ont déjà signé. Parmi les candidats, Benoît Hamon et Corinne Lepage, représentante d’Emmanuel Macron, ont également apposé leur signature. Ce pacte vise à « faire de la France le premier pays bio en Europe », à l’horizon 2022. Les trois organisations demandent aux pouvoirs publics et aux investisseurs privés de soutenir la filière bio qui peut devenir « un secteur économique stratégique », d’« encourager son développement », de « relocaliser l’emploi agricole et agroalimentaire », de « garantir des politiques agricoles et agroalimentaires favorables aux filières bio », de « développer des outils de financement adaptés », d’« augmenter la consommation de bio dans la restauration collective » et d’« impliquer tous les acteurs des filières bio dans leur gouvernance ». La Fnab, Coop de France et le Synabio considèrent que 20% des surfaces agricoles françaises devraient être conduites en agriculture biologique en 2022 pour répondre à la demande, ce qui permettrait à la France de rejoindre les premiers pays européens en terme de surface.