La demande délaisse les légumes d’hiver

Pour les produits d’hiver, la commercialisation est clairement difficile maintenant que le printemps s’est bien installé. Ainsi en poireau comme en endive, les volumes écoulés sont limités. Le chou-fleur bénéficie en revanche d’un petit vent de fermeté grâce à la baisse de l’offre et des opérations de promotion. À l’inverse, les prix se maintiennent plus facilement en asperge, la demande est mieux orientée et permet d’écouler des volumes plus importants. En tomate, le marché est en effervescence pour les préparatifs de Pâques, les cours sont haussiers notamment pour les grappes. En concombre, les cours sont fermes grâce à un bon équilibre de marché. Seuls les radis semblent confrontés à un peu de pression, avec une production qui se développe plus vite que la demande.