La conserverie JB Océane se donne des perspectives de développement
JB Océane vient de transférer ses activités dans un nouvel outil à Concarneau pour multiplier sa production au moins par deux à moyen terme.
![La PME est désormais installée dans un bâtiment de 1300 m2. © Franck Jourdain](https://medias.reussir.fr/lesmarches/styles/normal_size/azblob/2023-06/_LMH523_ENTR_JBOCEANE_NIV2.jpeg.webp?itok=4UlM3I-d)
La conserverie JB Océane dispose désormais d’un bâtiment plus de quatre fois plus grand (1 300 m2) que le précédent atelier (300 m2) à Concarneau (Finistère). La société créée en 1990 par Jean Burel a investi au total 3,2 millions d’euros, dont 2,4 millions dans le bâtiment, le reste dans les machines. « C’est la société immobilière constituée entre Breizh Immo (90 % des parts) et JB Océane (10 %) qui a réalisé l’investissement dans le bâtiment, explique sa fille, Anne-Solène Burel, gérante. Les loyers que nous versons doivent nous permettre d’être propriétaires dans dix ans, voire moins. » Sans ce montage, jamais la petite conserverie qui compte treize collaborateurs n’aurait pu réaliser cette opération. JB Océane a engagé seule le renouvellement complet de ses outils (friteuse, sécheuse, sertisseuse, visseuse, fours autoclaves) pour près de 800 000 euros. « Nous avons désormais la capacité de multiplier par deux, voire par trois la production d’ici à trois ans », veut croire la gérante.
JB Océane appertise soupes de poisson, sardines et maquereaux, rillettes tartinables et se distingue sur le marché en mettant en boîte pouces-pieds, ormeaux et crabes. La petite société a une particularité : son positionnement en conventionnel (marques JB Océane, Jean Burel et Marin Concarneau) pour des grossistes et des épiceries fines, et en bio (marque Algo d’Aure) pour Biocoop et Naturalia. Elle exploite également des boutiques dans des hauts lieux du tourisme finistérien.
Dans son outil flambant neuf, JB Océane dispose d’un magasin d’usine. Dans les prochains mois, la conserverie entend développer de nouvelles recettes, muscler sa part dans le bio et mettre le pied sur un nouveau marché, le frais. D’ici à trois ans, elle prévoit d’employer une vingtaine de personnes.