La chute de la livre peut jouer sur le marché bovin et ovin
La nomination de Boris Johnson au poste de premier ministre du Royaume-Uni s’est traduite par une chute de la livre sterling, les investisseurs craignant un Brexit sans accord. Le 5 août, la livre ne valait plus que 1,09 €, un plus bas en plus d’un an. Les taux de change pourraient évoluer encore fréquemment au rythme du feuilleton Brexit.
Ce jeu des taux de change n’est pas sans conséquence sur le marché de la viande. Les produits agricoles britanniques seront plus compétitifs sur le continent, on pense notamment aux exportations ovines vers la France. De plus, quand la livre plonge, les marchandises irlandaises (viande ovine et bovine mais aussi produits laitiers) sont moins compétitives chez leur voisin britannique et risquent d’être davantage expédiées vers le continent, rappelle l’Institut de l’élevage.