La baisse de production bovine va se poursuivre
L’enquête de mai 2004 sur le cheptel bovin, publiée hier par le ministère de l’Agriculture, montre un repli de 2 % de l’effectif global (19,6 millions de têtes), en glissement annuel. Le troupeau de vaches (8 millions) se réduit de 2,2 %, la baisse affectant davantage les laitières (-3,2 %) que les allaitantes (-1,2 %). Après un premier recul en 2003, la production bovine diminuerait encore en 2004 et cette tendance se prolongerait en 2005.
Cette année, la production indigène brute (Pib) bovine devrait diminuer de 3,2 % en têtes. Toutes les catégories bovines seraient affectées. La production de vaches se situerait à peine à 2 millions de têtes en 2004, soit une baisse de 3,9 %. Celle de génisses se retirerait de 3,8 %, avec un recul plus modéré au deuxième semestre (-1,2 %). Compte tenu des disponibilités en mâles observées l’an dernier, la production de taureaux et de bœufs du premier semestre 2004 se serait quasiment maintenue. Au deuxième semestre, conséquence du recul des effectifs de mâles castrés en mai 2004, la production devrait se réduire de 1,6 %. Ainsi, pour 2004, la production de taureaux et bœufs baisserait de 1 %.
Moins de naissances
Compte tenu de la diminution des effectifs de vaches, le nombre de naissances s’est réduit. En conséquence, la production des veaux aurait diminué de 7,7 % au premier semestre 2004. Au deuxième semestre, étant donné la réduction des nombres de reproductrices et de veaux de boucherie dans les élevages, la production diminuerait de 1,1 % ? Le repli annuel serait de 4,2 %.
En 2005, la Pib bovine baisserait encore de 1,1 %. Toutes les catégories de gros bovins régresseraient, les disponibilités en mâles, notamment jeune bovin, se réduiraient encore. Les baisses successives du nombre de vaches en mai 2003 et mai 2004 ont entraîné une diminution des naissances.