Jeunes bovins : un marché toujours plombé
Le marché des jeunes bovins français ne parvient pas à sortir de son marasme. Il faut dire que l’export vers les marchés grecs et italiens reste très compliqué. D’une part la demande y est réduite faute de touristes à cause de la situation sanitaire, de l’autre la concurrence des viandes espagnoles et polonaises y est très forte. Dans le même temps, l’offre demeurait largement suffisante. Le surstock lié aux retards d’abattages enregistrés depuis avril diminue néanmoins. L’institut de l’élevage précise qu’il était estimé à la fin de la semaine 35 à moins de 15 000 têtes par rapport à 2019, « soit l’équivalent d’un peu plus d’une semaine d’abattage ». Alors que l’heure est d’habitude à la remontée saisonnière des cours, ils oscillent pour le moment entre effritement et maintien difficile selon les catégories considérées. Peu d’amélioration est attendue à court terme.