Jeunes bovins : des prix européens élevés, faute d’offres
Le marché du jeune bovin allemand a entamé sa baisse saisonnière mi-mars, assez tard dans la saison. Quand les températures remontent, les Allemands sont moins aux achats pour cette catégorie. Pour autant, les cours outre Rhin demeurent à des niveaux sensiblement élevés comparés aux années passées, car la modestie de l’offre soutient le marché. Ces disponibilités limitées sont d’actualité sur l’ensemble du marché européen, dans un contexte de recul du cheptel. Ainsi l’Idele relaie que le nombre de mâles de 1 à 2 ans s’établissait à 5,92 millions de têtes dans l’UE à 27 en décembre, soit 2,2 % de moins qu’un an plus tôt. La baisse de l’engraissement s’accélère ainsi en Allemagne (-6,1 % sur un an), en France (-2,8 %) et en Irlande (-3,5 %) tandis que la production stagne en Italie et s’effrite en Espagne (-0,9 %) et en Pologne (-0,8 %).