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Jardin Bio Étic consolide ses filières équitables
Jardin Bio Étic travaille à consolider ses trois filières équitables françaises afin de sécuriser ses approvisionnements en blé pour ses biscuits, en légumineuses et en plantes médicinales.
Jardin Bio Étic travaille à consolider ses trois filières équitables françaises afin de sécuriser ses approvisionnements en blé pour ses biscuits, en légumineuses et en plantes médicinales.
Sur son catalogue de 500 produits, la marque Jardin Bio Étic, propriété de la société Léa Nature, possède 120 références doublement certifiées bio et équitables. Si certaines sont issues du commerce équitable nord-sud, d’autres sont d’origine 100 % françaises. Jardin Bio Étic a mis en place trois filières équitables en France : blé biscuitier, légumineuse et plante médicinale.
« Plus que de vouloir étendre la double certification à d’autres produits de notre offre, nous cherchons surtout à consolider les filières françaises existantes », souligne Guillaume Hannebicque, directeur des marques alimentaires de Léa Nature. Le bio étant très développé en France, la société peut s’approvisionner à de multiples endroits, diminuant les risques de pénuries si les rendements ne sont pas au rendez-vous à certains endroits.
« En bio, on peut piocher un peu partout. Les fournisseurs se réduisent lorsqu’on passe du bio au bio équitable pour une gamme de produits. Nos supply chains doivent être renforcées », ajoute-t-il. Jardin Bio Étic cultive ses propres haricots rouges, pois chiche et lentilles en Vendée, tous certifiés Agri-éthique. « Si on veut développer du bio et de l’équitable, avec les variabilités de rendement que cela entraîne, ça passe par une sécurité des prix et une contractualisation avec les producteurs », indique Jean-Luc Caquineau, président de Cavac Légumes.
Jardin Bio Étic étudie néanmoins la possibilité de basculer ses tomates bio en bio équitable. « Nous nous approvisionnons en Italie, et la mise en place de la labellisation là-bas est assez complexe. Nous étudions aussi la possibilité de monter une filière en France pour faciliter la certification. Aujourd’hui, nous avons déjà deux références de sauce tomate issues de cultures françaises, mais la filière est encore balbutiante », explique Guillaume Hannebicque.
Impact limité de l’inflation
Jardin Bio Étic se montre résilient face à l’inflation, avec des conséquences moins lourdes qu’en conventionnel. « Nous sommes protégés de nombreuses hausses grâce à nos engagements filière », se réjouit Guillaume Hannebicque. La marque souffre néanmoins des hausses sur les bocaux en verre, qui ont dépassé les +30 %. La guerre en Ukraine touche aussi la société, qui éprouve beaucoup de difficultés à s’approvisionner en huile de tournesol. « Nous étudions des alternatives à l’huile de tournesol, mais nous ne nous orienterons pas vers l’huile de palme », assure Guillaume Hannebicque.