Japon : des naisseurs-engraisseurs avant tout
Porc : Au 1er février, le cheptel porcin japonais comptait 7,677 millions d’animaux, soit 1,5 % de moins qu’un an plus tôt, selon les données gouvernementales relayées par l’USDA. Un repli à rapprocher de la restructuration de la filière, à mesure que les agriculteurs prenant de l’âge se retirent du métier, laissant le plus souvent leur activité aux élevages voisins. À la même date, moins de 4 500 exploitations étaient décomptées, soit 4,3 % de moins qu’en 2017. 81,4 % des exploitations ont une activité de naisseurs-engraisseurs, la plupart des éleveurs souhaitant maîtriser leur propre production de porcelet pour éviter les risques de prix.
L’abattage de porc devrait rester relativement stable cette année, indique également l’USDA, autour de 16,33 millions de têtes pour 1,285 million de tonnes produites. Pour 2019, les prévisions sont à une nouvelle année de maintien, l’augmentation des poids moyens pouvant compenser une baisse du nombre de porcs abattus.
Porcelet : La chute des cours des porcelets européens semble vouloir s’enrayer. Elle aura été d’autant plus sévère que les niveaux de prix étaient déjà bas avant l’été. À 36,70 €/tête mi-août, le prix moyen en Europe s’affichait encore en repli de 9,5 % en un mois et s’installait 25,2 % sous son niveau de l’année dernière. Un effondrement qui touche la quasi-totalité des états membres et surtout les grands bassins de production. La baisse d’une année sur l’autre atteignait 37,2 % en Belgique, 36,5 % en Allemagne, 26,3 % en Espagne et 22,2 % en France. Si le Danemark limitait les dégâts (-9,9 %), ce n’était pas le cas des Pays-Bas qui accusaient le plus fort repli (-55 %).