Israël, un marché importateur de viande bovine
Bovins : 40 % de la consommation de viande bovine d’Israël était issue d’importations de viandes congelées et 5 % d’importations de viandes fraîches en 2017, selon un article de Réussir Bovins Viande, citant une étude de l’Idele. De plus 35 % de cette viande provenait des broutards importés et engraissés sur place. Le segment des viandes congelées est fourni par l’Amérique du Sud, très compétitive sur les prix. Mais sur les viandes fraîches, l’Europe domine. La Pologne est le premier fournisseur, mais les envois français progressent. Quant au marché des broutards légers, ce sont les pays de l’Est et le Portugal qui dominent. La France peine à satisfaire les exigences sanitaires drastiques et est moins compétitive.
Ovins : Au premier trimestre, la Nouvelle-Zélande n’a utilisé que 12 % de son quota d’exportations de viande ovine vers l’Union européenne. C’est moins que l’an dernier, où les envois étaient déjà limités. À noter néanmoins, les envois pour Pâques s’effectuent en avril cette année contre mars l’année dernière. La production néo-zélandaise étant attendue en baisse, et la demande chinoise progressant, les envois vers l’Union devraient être limités, sous réserve que le Brexit n’entraîne pas de réorientation des flux.