Isoglucose : vers un intérêt plus technologique
L’isoglucose, libellé « sirop de glucose-fructose » sur les emballages en France, se libère au 1er octobre d’un quota européen de 0,7 million de tonnes (Mt). Comme pour le saccharose issu de la betterave, la production de ce sucre de céréales devrait augmenter. Mais des facteurs économiques et sociologiques s’y opposent. Le prix des céréales, souvent trop élevé, celui du sucre de betterave, qui diminue, n’incitent pas les industriels installés en France – Cargill, Roquette, Chamtor (ADM) ou Syral (Tereos) – à se lancer dans une production de masse. Seul l’Américain ADM a investi dans des outils de production d’isoglucose en Bulgarie et en Hongrie. La production de betterave est moindre en Europe centrale et le maïs y abonde. En Europe occidentale en revanche, la baisse du prix du sucre pourrait conduire au retour du saccharose dans certaines compositions. Dans certaines recettes en revanche, l’isoglucose s’impose pour des raisons technologiques. L’autre facteur adverse est l’idée courante que l’isoglucose favorise l’obésité. La production dans l’Union européenne tendrait donc vers les prévisions les plus basses : 1 à 1,3 Mt, contre 2 à 2,3 Mt envisagées au début du siècle.
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