Loi Ega
Introduction d’un repas végétarien et suppression du plastique
Vendredi 14 septembre, en deuxième lecture du projet de loi Ega, les députés ont adopté un amendement imposant l’introduction à titre expérimental, sur une durée de deux ans, d’un menu végétarien hebdomadaire dans les services de restauration collective scolaire. Cette expérimentation fera l’objet d’une évaluation, notamment de son impact sur le gaspillage alimentaire, sur les taux de fréquentation et sur le coût des repas, transmise au Parlement au plus tard six mois avant son terme. Les députés porteurs de l’amendement se sont défendus de vouloir attaquer les filières carnées, justifiant cette mesure comme le moyen de varier l’origine des protéines ingérées et de limiter le gaspillage alimentaire. « La part viande, poisson, œufs, représente près de 50% du coût du gaspillage », a assuré la député LREM Samantha Cazebonne. Par ailleurs les députés ont ajouté au texte de loi la fin « au plus tard le 1er janvier 2025, de l’utilisation de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en matière plastique dans les services de restauration collective des établissements scolaires et universitaires ainsi que des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans ». Une mesure repoussée au 1er janvier 2028 pour les collectivités territoriales de moins de 2000 habitants. Le but est « d’introduire un principe de précaution […] visant à protéger la santé de nos enfants et à protéger notre environnement », a souligné la députée LREM Laurianne Rossi, première signataire de l’amendement.