« Il faut que le prix du porc reste élevé », réagit la FNP
La cotation du porc à un haut niveau est une bonne chose pour les éleveurs dans un contexte de hausse des coûts de production.
La cotation du porc à un haut niveau est une bonne chose pour les éleveurs dans un contexte de hausse des coûts de production.

La cotation du porc établie sur le marché du porc français (MPF), ancien marché du porc breton, est à un haut niveau depuis fin 2021. Cette année, la référence s’affiche à plus de 2€/kg depuis la séance du 7 mars. Pour rappel, en août 2022, la barre symbolique des 2€/kg avait été franchi à Plérin pour la première fois en 20 ans.
Plusieurs raisons à la hausse du prix du porc
Plusieurs raisons expliquent la flambée du prix du porc. Hausse des coûts de production accentuée par la guerre en Ukraine, l’inflation, la baisse de l’offre et de la demande, surtout chinoise. « La cotation a atteint des niveaux historiques mais il est de même pour les charges », justifie François Valy, président de la FNP.
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Nouvelle hausse de la cotation du porc
Jeudi 13 juin, la cotation a affiché une hausse (+0,018 €) sur le marché du porc français après un mois de reconduite. Cette fois c’est « la baisse de l’offre saisonnière qui s’accentue » ainsi que « la chute des poids de près de 600 grammes pour les trois premiers jours d’activité sur la zone Uniporc » qui expliquent cette hausse indique le MPF.
Des indicateurs en hausse
« Aujourd’hui, il faut 1,84 euro à un éleveur pour être rentable selon l’indicateur calculé par Inaporc, contre 1,5 euro auparavant », insiste l’éleveur de porc. « Il faut que toute la filière porcine accepte ces hausses. Il ne faut pas que l’amont soit la seule variable d’ajustement », complète l’éleveur. « Il faut que le prix du porc soit au-dessus des 2 €/kg pour qu’on ait des éleveurs demain en France », insiste François Valy.