Aller au contenu principal

« Il faut que le prix du porc reste élevé », réagit la FNP

La cotation du porc à un haut niveau est une bonne chose pour les éleveurs dans un contexte de hausse des coûts de production.  

cotation du porc à Plérin (porc 56 TM en €/kg)
Stable depuis mai, la cotation du porc à Plérin frémit (porc 56 TM en €/kg)
© Les Marchés

La cotation du porc établie sur le marché du porc français (MPF), ancien marché du porc breton, est à un haut niveau depuis fin 2021. Cette année, la référence s’affiche à plus de 2€/kg depuis la séance du 7 mars. Pour rappel, en août 2022, la barre symbolique des 2€/kg avait été franchi à Plérin pour la première fois en 20 ans.  

Plusieurs raisons à la hausse du prix du porc 

Plusieurs raisons expliquent la flambée du prix du porc. Hausse des coûts de production accentuée par la guerre en Ukraine, l’inflation, la baisse de l’offre et de la demande, surtout chinoise. « La cotation a atteint des niveaux historiques mais il est de même pour les charges », justifie François Valy, président de la FNP.

Lire aussi : Porc : pourquoi le prix chinois progresse 

Nouvelle hausse de la cotation du porc  

Jeudi 13 juin, la cotation a affiché une hausse (+0,018 €) sur le marché du porc français après un mois de reconduite. Cette fois c’est « la baisse de l’offre saisonnière qui s’accentue » ainsi que « la chute des poids de près de 600 grammes pour les trois premiers jours d’activité sur la zone Uniporc » qui expliquent cette hausse indique le MPF.  

Des indicateurs en hausse 

« Aujourd’hui, il faut 1,84 euro à un éleveur pour être rentable selon l’indicateur calculé par Inaporc, contre 1,5 euro auparavant », insiste l’éleveur de porc. « Il faut que toute la filière porcine accepte ces hausses. Il ne faut pas que l’amont soit la seule variable d’ajustement », complète l’éleveur. « Il faut que le prix du porc soit au-dessus des 2 €/kg pour qu’on ait des éleveurs demain en France », insiste François Valy. 

Les plus lus

LES ÉTATS-UNIS PREMIER EXPORTATEUR AGRICOLE ET AGROALIMENTAIRE, infographie parue dans Les Marchés Mag de juin 2023
États-Unis : ce qu'il faut savoir du premier exportateur agricole et agroalimentaire en une infographie

Leader du marché mondial agricole et agroalimentaire, qu'est ce qu'exportent les États-Unis ? Quelles sont les productions…

oncle sam reçoit des dollars, vue en contre plongée
Droits de douane des États-Unis : quelles perspectives pour les échanges agricoles

Le président américain a annoncé, comme prévu, le 2 avril, une volée de droits de douane qui n’épargnent aucun pays ni aucun…

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 18 avril 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

burger sur fond noir
Les vaches allaitantes passent toujours plus au hachoir

La consommation de viande bovine résiste, grâce à la transformation et au haché. Même les vaches allaitantes y passent, ce qui…

Sheep being offloaded from a cargo ship in Oman
D’où viendra le million de moutons importés pour l’Aïd en Algérie ?

L’Algérie a mis en place des importations massives de moutons pour la fête de l’Aïd el Adha, au début du mois de juin. Une…

Frédéric Chartier, président du groupement de producteurs Armor œufs depuis avril 2022.
Armor Œufs : « Nous avons pour objectif d’atteindre 7 millions de poules pondeuses pour 2030 »

Le groupement de producteurs Armor Œufs a tenu son Assemble générale début avril. L’occasion pour Les Marchés d’échanger avec…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio