Peste porcine africaine
Hausse des importations françaises de charcuterie et saucisson
La peste porcine africaine a pu stimuler les importations françaises de charcuterie et saucissons en 2022. Tandis que le nombre d’abattage de porcs a reculé en Allemagne.
La peste porcine africaine a pu stimuler les importations françaises de charcuterie et saucissons en 2022. Tandis que le nombre d’abattage de porcs a reculé en Allemagne.
L’épidémie de peste porcine africaine (PPA) en Allemagne, dont les premiers cas en élevage ont été recensés à l’été 2021, a probablement permis un déstockage des charcuteries et des saucissons à un prix concurrentiel en 2022, d’après FranceAgriMer. Les importations françaises ont augmenté de 30,2 % entre 2021 et 2022 pour s’établir à 107 000 téc. L’Allemagne est le second fournisseur de porc de la France. Elle y exporte « majoritairement des produits à haute valeur ajoutée, des pièces dont la découpe est très avancée à destination des industriels français de la charcuterie et des produits transformés prêts à être consommés, vendus en GMS et en restauration hors foyer ». En revanche, les volumes des importations françaises se sont contractés de 23,6 % en viande (31 000 tec en 2022) et de 15,4 % en abats pour atteindre 9 000 t.
Davantage de charcuterie italienne
En provenance du troisième fournisseur de la France, l’Italie, les importations de charcuterie ont augmenté de 36,1 % en un an. Elles représentaient 60 000 téc donc 8 500 t de jambon. Une partie du pays est touchée par la PPA depuis janvier 2022.
Fin d’un modèle
La PPA en Allemagne a également « rendu obsolète le modèle porcin préexistant en Europe du Nord ». Un grand nombre de porcelets danois et néerlandais étaient envoyés vers l’Allemagne et la Pologne pour engraissement. Les abattages ont donc chuté dans ces deux pays.