Guerre en Ukraine : un nouveau contexte économique pour les négociations 2022
Pour la Coopération agricole, les conséquences de la guerre en Ukraine ne peuvent être ignorées pour les négociations commerciales qui se clôturent le 1er mars.
Pour la Coopération agricole, les conséquences de la guerre en Ukraine ne peuvent être ignorées pour les négociations commerciales qui se clôturent le 1er mars.
A quelques heures de la date butoir des négociations commerciales annuelles, la guerre en Ukraine vient ajouter une nouvelle donne économique tendue.
La Coopération agricole tient à "alerter sur l'aggravation de la situation économique de l'ensemble des filières agricoles et alimentaires".
Alors que l'inflation était déjà forte sur les coûts de production tant sur les matières premières agricoles, que sur l'énergie et les emballages, la guerre amorcée en Ukraine vient aggraver la situation. La Coopération agricole liste :
- de nouvelles tensions sur les marchés céréaliers, puisque la Russie et l’Ukraine représentent à elles deux 16% de la production mondiale de blé et que l’Ukraine représente 63% de la vente de maïs en Europe ;
- d’importantes perturbations sur les marchés des oléagineux, puisque l’Ukraine représente notamment 85% de la commercialisation européenne d’huile de tournesol et 55% de celle du colza
- de très grandes inquiétudes concernant le marché du gaz et par extension celui des engrais, puisque la Russie fournit près de 40% des ressources européennes.
Ce contexte entraîne "une compression historique des marges des producteurs et des industriels", selon la Coopération agricole, "cette perte ne menace plus seulement les capacités d'investissement mais bien la continuité des activités agricoles et alimentaires".
La Coopération Agricole "demande aux distributeurs que les modalités des clauses de révision, en termes de temporalité et de seuils, permettent une véritable adaptation à la volatilité des cours des marchés".