Gros bovins vifs : possible progression de l’offre
Bovin : Le commerce des gros bovins vifs devrait rester régulier ces prochains jours. Un regain d’apports n’est toutefois pas à exclure, certains éleveurs pouvant être tentés d’anticiper leurs sorties avant les fêtes de fin d’année. Si l’absence de jour chômé laisse à penser que les transactions seront moins perturbées que ces dernières années, le décalage ou la fermeture de certains marchés aux bestiaux et le souhait de certains abattoirs de réduire leur activité semblent en mesure d’entraîner un net retour au calme du commerce entre Noël et nouvel an.
Veau : Dernière ligne droite pour le placement du veau dans le rayon des produits festifs. Si la volaille continue de dominer les échanges, le veau — considéré comme une viande de fêtes par bon nombre de ménages — pourrait tirer son épingle du jeu. En amont, les jeux sont faits. Le calme devrait être de mise en veau de boucherie comme en petits veaux. Néanmoins, pour ces derniers, une diminution de l’offre pourrait permettre un maintien des tarifs.
Ovins : La semaine ne devrait pas être synonyme de relance pour la viande ovine. Entre la fermeture prochaine des collectivités scolaires et l’approche imminente de Noël, le calme devrait dominer le marché français. Seuls les achats de pièces nobles par la restauration commerciale et les bouchers pourraient animer un peu les échanges.