Viande
Gros bovins : des manques difficiles à combler pour les abattoirs
Nouvelle semaine de hausse des prix des gros bovins, dans un contexte d’offre bien inférieure aux besoins du moment. C’est en laitières que le manque se fait le plus sensible, tous les ans les réformes sont très limitées en avril et en mai, mais cette année est bien pire que les autres, selon les dires des abattoirs. Les prix continuent de battre records sur records. Les disponibilités sont un peu plus larges dans le troupeau allaitant, mais chacun cherche à s’approvisionner pour faire tourner les outils et combler les manques et les cotations continuent donc de monter dans ces catégories aussi.
En JB, les cours étant plus élevés chez nos voisins, notamment allemands, les exportateurs français sont encore très sollicités. La question du prix maximal qu’est prêt à payer le consommateur commence à se poser, dans un contexte d’inflation générale dans tous les rayons. De la même manière, la restauration collective pourrait tenter de jouer sur les fréquences et les portions pour limiter l’envolée du coût des repas. D’autant plus que l’importation ne permet pas vraiment de donner de l’air puisque c’est tout le marché européen qui est haussier, dans un contexte d’offre très limitée et de reprise de la demande de la RHF avec l’amélioration des conditions sanitaires.