Fruits et légumes : le BGSO se réorganise
« En 1998, lorsque les comités économiques d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées se sont regroupés pour former le Bassin Grand Sud-Ouest (BGSO), nous avions rédigé un projet professionnel sur six ans qui se termine cette année,a rappelé vendredi dernier François Lafitte, président du BGSO, à l’occasion de l’assemblée générale du comité. Nous devons aujourd’hui engager une réflexion sur les actions que nous allons mener sur les six ans à venir.» C’est ainsi dans un contexte de « léger déficit » pour l’année 2003 (-156 000 E), dû à la fois à la baisse de l’ensemble des cotisations et de la subvention de fonctionnement de l’Oniflhor (-59 000 E) et à une aide exceptionnelle versée à l’action promoteurs produits du Sud-Ouest en grandes surfaces (97 000 E), que de nouvelles lignes directrices ont été proposées aux producteurs de fruits et légumes.
« Nous envisageons une réorganisation du BGSO qui repose sur un développement des prestations de service avec facturation aux organisations de producteurs et aux entreprises, explique Jacques Balssa, le directeur du comité. Notre statut juridique n’étant pas adapté à cette activité, nous allons créer une société de services, dont le capital sera détenu à une très grande majorité par le BGSO. » Le comité table sur 500 000 E de prestations en 2005.
Autre nouveauté : l’organisation sera plus « horizontale » avec 7 pôles de services transversaux complémentaires, auxquels chaque animateur de section produit fera appel pour mener à bien ses missions. Ainsi, il pourra travailler avec un pôle ou bien un autre, selon le cas. Par ailleurs, une 2e AG sera désormais organisée en décembre, pour proposer un budget et des taux de cotisation prévisionnels pour l’année à venir. Enfin, pour plus de clarté pour les adhérents, il est proposé à chaque section fruitière d’établir son propre budget prévisionnel annuel incluant tous ses frais de fonctionnement. A ce propos, Claude Rehlinger, vice-président du BGSO, appelle les pouvoirs publics à demander une révision du Code Rural, afin que chaque section vote uniquement ses propres cotisations et non, comme cela se fait aujourd’hui, les cotisations de toutes les productions du bassin.