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Française de gastronomie veut mettre le cap à l’export

La production d'escargots du groupe Française de gastronomie est réalisée sur trois sites de production à Bassou, Vieille-Brioude et Aurillac.
© DR

Sur un chiffre d’affaires prévu de 62 millions d’euros en 2017, Française de gastronomie réalise 10 % de ses ventes à l’export. « Nous avons beaucoup de portes entrouvertes dans beaucoup de pays. Nous voulons monter en puissance », explique Jean-Philippe Lewandowski. Son arrivée à la direction générale le 6 novembre dernier signe l’ambition du groupe de s’exporter davantage. C’est un des objectifs fixés par son plan stratégique CAP 2025. 2018 sera une année charnière pour le groupe qui prévoit d’envoyer ses équipes commerciales et innovation sur le terrain pour comprendre les habitudes locales de consommation. « Il faut admettre que ce n’est pas toujours la cuisine française qui intéresse, mais davantage la "french touch". Nous avons besoin que nos équipes soient sur le terrain pour comprendre les habitudes locales. Nous allons fonctionner selon la méthode de l’escargot, en commençant par les pays européens », indique Jean-Philippe Lewandowski.

Il faut remplir nos usines de janvier à juillet

Le groupe va d’abord travailler des marchés européens tels que l’Allemagne, le Benelux ou l’Italie pour s’éloigner pas à pas vers l’Asie ou les États-Unis. « Aujourd’hui, nous ne sommes qu’au démarrage de notre développement à l’export », note le directeur général. Autre axe de développement : la RHD. Ce débouché représente également 10 % des ventes du groupe. « La grande distribution est notre premier client – 80 % de notre CA –, mais c’est un marché mature. Si nous voulons des relais de croissance, c’est vers la restauration et l’export qu’il faut regarder », observe-t-il.

De possibles croissances externes

Toutefois, le groupe continuera d’innover vers la grande distribution, avec l’ambition de désaisonnaliser ses activités. « Nous avons un socle festif solide. Mais il faut remplir nos usines de janvier à juillet grâce à des innovations et peut-être de la croissance externe. Nous sommes attentifs à ce qui se passe sur notre marché », indique le directeur général. Après le rachat des escargots Courbeyre en février, de nouvelles occasions pourraient se présenter.

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