Ferrero veut investir le marché des biscuits
Le lancement de Nutella Biscuits en France, premier pays européen à proposer cette gamme, lance à pleine vitesse Ferrero sur ce marché où il veut dépasser les 10 % de parts de marché.
Avec le lancement de Nutella Biscuits courant mai 2019, le groupe Ferrero France (1,25 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2018) nourrit de grosses ambitions pour le marché des biscuits, et pense passer la barre des 10 % des parts de marché (PDM) sur ce segment d’ici à quelques mois. « Après le rachat des biscuits Delacre l’an dernier qui s’est très bien déroulé, nous avons testé notre appétence sur le marché des biscuits. Nous avons un gros potentiel », affirme Jean-Baptiste Santoul, président de Ferrero France.
Grâce au groupe Ferrero, Delacre a connu une croissance de 10 % en 2018 avec des produits remis au cœur des rayons des distributeurs, et une campagne de communication autour de la période des fêtes de fin d’année auprès des consommateurs, d’une durée globale de six semaines.
Nous avons un gros potentiel
« Pour l’instant, Nutella Biscuits reçoit un très bon accueil de la part des distributeurs et des consommateurs. Le marché du biscuit est mature et dynamique. Nutella est de loin la marque préférée des Français, malgré le chahut qui l’entoure depuis quelque temps maintenant », souligne Jean-Baptiste Santoul. Cette innovation a nécessité cinq ans de travail de R & D pour les équipes Ferrero, et des investissements importants dans de nouvelles lignes de production.
Un nouvel entrepôt construit à Orléans
La France est le premier pays européen qui accueille dans ses rayons le Nutella Biscuits, qui est fabriqué dans une usine en Italie. Le groupe, qui a connu une croissance de plus de 2 % en 2018, « va analyser la mesure du succès en France, et s’en servir au moment du lancement dans d’autres pays européens. Il va certainement falloir investir dans de nouvelles lignes de production », précise Jean-Baptiste Santoul.
En France, Ferrero est en train de rajeunir sa logistique et a investi 38 millions d’euros dans son usine à Villers-Écalles (près de Rouen), qui dispose d’un nouvel entrepôt automatisé. Le groupe a aussi fait construire un entrepôt pour les biscuits à Orléans.