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Fermeté des prix du colza sur la récolte 2017

Les progressions des cours du canola canadien sur Winnipeg et des huiles ont tiré vers le haut ceux du colza européen. La cote en Fob Moselle passant sous la barre des 400 euros.

Semaine du 2 au 9 mai. Les cotations du colza sur Euronext et les places hexagonales, sur la prochaine campagne, ont gagné du terrain, soutenues par la hausse de celles du canola canadien et des huiles. Sur la récolte 2016, la cote en Fob Moselle a nettement reculé, passant de plus de 400 euros la tonne (€/t) aux alentours de 390 €/t d’une semaine sur l’autre. Néanmoins, difficile de dire si cette cotation représente la réalité du marché, aucune affaire à ce niveau n’ayant été rapportée. Un analyste signale que cette baisse est purement technique. La disparition de l’échéance mai 2017 sur le marché à terme européen rend le marché physique difficile à lire, et l’écart de prix entre les récoltes 2016 et 2017 tend naturellement à disparaître. Les échanges sur le marché français sont toujours aussi peu nombreux, les opérateurs manquant de visibilité et souhaitant en savoir plus sur l’état des cultures avant de se positionner. Les récentes pluies ont rassuré le marché hexagonal, qui s’inquiétait de la sécheresse et du froid.

Au niveau international, la fermeté des prix observée sur Winnipeg est due à la faiblesse des réserves du pays. StatCan les estime à 6,6 millions de tonnes (Mt) en avril 2017, en retrait de 23 % par rapport à l’an dernier à pareille époque. L’huile de palme sur Kuala Lumpur a également progressé, résultat d’un courant de demandes présent, avant la période du ramadan. Les cours du soja américain ont pris le chemin de la baisse de leur côté, conséquence de bonnes récoltes attendues en Amérique latine et de l’amélioration des conditions climatiques aux États-Unis, qui permettent aux semis dans le pays, encore légèrement en retard par rapport à d’habitude, d’avancer. Selon le Département américain à l’Agriculture (USDA), les emblavements sont achevés à 14 % en semaine 18, contre 10 % la semaine précédente, et 17 % en moyenne sur les cinq dernières années à la même époque. En tournesol, l’histoire se répète : peu d’évolution dans les prix, faute d’échange significatif. La période de semis touche à sa fin sur une bonne partie du territoire français, et s’est réalisée dans l’ensemble dans de bonnes conditions.

Des affaires en pois dans l’Est

En protéagineux, les cours des pois ont évolué de manière éparse. Un courant d’affaires dans l’est de la France a permis de soutenir les prix, à destination de la nutrition animale. Ajoutons à cela les conditions climatiques pénalisant les cultures dans certains secteurs (froid, sécheresse).

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