Epicerie : la DGCCRF constate de nombreuses anomalies sur les allégations de santé
En 2019, la DGCCRF a constaté un taux d'anomalie de 44% sur les allégations de santé mentionnées sur des infusions, thés, chocolats, céréales et miels.
En 2019, la DGCCRF a constaté un taux d'anomalie de 44% sur les allégations de santé mentionnées sur des infusions, thés, chocolats, céréales et miels.
"Encore beaucoup d'allégations de santé non conformes sur les infusions, thés, chocolats, céréales, miels, surtout sur Internet" a constaté la DGCCRF. En 2019, sur plus de 300 établissements contrôlés, le taux d'anomalie relevé s'élève à 44%, indique la direction générale des fraudes.
Elle précise que "les écarts sont significatifs entre les établissements physiques qui affichent un taux d'anomalie de 38% et les établissements vendant leurs produits sur Internet, dont le taux d'anomalie est bien plus élevé (69%)".
Les manquements les plus couramment rencontrés sont : la présence d'allégations thérapeutiques, la présence d'allégations de santé non autorisées, libellé des allégations non respecté, allégation dite "générale" non accompagnée d'une allégation autorisée et allégations nutritionnelles non conformes à la composition du produit.
Les anomalies constatées ont donné lieu à la rédaction de 60 avertissements, 71 injonctions et 17 procès-verbaux.
La DGCCRF a également remarqué que "de nombreux opérateurs ne connaissent pas la réglementation concernant les allégations de santé, pourtant applicable depuis 2007". Les opérateurs " se contentent de recopier des informations qu'ils ont trouvé sur des sites non marchands ou dans des livres et ne s'interrogent pas sur la véracité ou la légalité de tels messages lorsqu'ils sont en rapport avec leurs produits", déplore la direction générale des fraudes.
Elle indique qu'elle continuera d'enquêter sur ce secteur compte tenu "du taux élevé d'anomalie", et même supérieur à sa précédente enquête réalisée en 2016.